Bonne nuit après avoir fait la connaissance de mes deux colocataires de dortoir qui sont respectivement guide et chauffeur pour Destination Islande, la société qui m’a préparé la deuxième partie de mon voyage.
Par contre ma cheville, bien que non gonflée, m’a chatouillé une partie de la nuit. Je pense que je vais essayer de trouver une pharmacie du côte de Vik, destination de la journée.
Avant cela, sur les conseils de mon coloc chauffeur, je fais un petit tour pour aller voir une cascade à proximité.
Je prend ensuite, de nouveau, cette fameuse route aux multiples gués. Si le temps a été pluvieux cette nuit, il est en train de se lever et permet au paysage d’afficher tout un camaïeu de vert, du plus foncé au plus clair, quasiment fluorescent avec des contrastes avec des parties marron, beige et noir du plus bel effet.
Certaines montagnes sont comme veinées de vert très brillant, irisé sur un fond de vert foncé. Cela donne l’impression d’une irrigation qui part des bases de la montagne pour arriver presque qu sommet.
Je passe quelques gués sans problème mais tout en restant attentif et précautionneux lorsque soudain je vois un vehicule bloqué, le train avant bien enfoncé dans le gravier du lit de la rivière, en plein milieu d’un gué mais pas vraiment dans la trajectoire normale pour le franchir.
Le gué se franchissant en 2 parties avec au milieu une petite île je m’arrête sur l’île pour aller aux nouvelles.
Sort de la voiture quelqu’un qui me semble être japonais et qui m’explique qu’il patine et s’est embourbé. Je lui demande si il a appelé son assistance et la il me dit qu’il n’a pas de signal, je regarde mon telephone or moi j’ai du signal, je lui propose d’appeler et là il se lance dans une explication confuse sur le coût excessif du dépannage.
Je lui explique qu’à mon avis il n’a pas le choix mais il dit qu’il préfère attendre et soudain, je réalise que sa voiture me semble bizarre pour un 4×4… et là il m’indique que ce n’est pas un 4×4. Or nous sommes sur une piste interdite aux voitures de tourisme même si elles ont 4 roues motrices, ce qui d’ailleurs n’est pas son cas. Il faut vraiment un 4×4. Donc son assurance de location ne prendra rien en charge, ni le dépannage, ni les réparations éventuelles. D’ailleurs sauf à prendre la couverture complète les contrats d’assurance ne couvrent pas les passages de rivière. Cerise sur le gâteau, il encourt également une amende, qualifiée de salée par les documents préparatoires que j’avais reçu, pour ne pas avoir respecté l’interdiction de rouler sur cette piste.
Je le quitte en lui souhaitant bon courage, mais il a vraiment du sushi à ce faire (je sais le jeu de mot est facile mais je ne résiste pas!).
Je passe ensuite plusieurs autres gués dont certains plutôt profonds et je me dis que même s’il n’avait pas été bloqué avant, dans un de ceux là il aurait forcément planté sa voiture.
Je continue mon périple au travers de paysages grandioses sous une alternance de pluies/soleil/brouillard. Une mention spéciale pour la plaine oú se trouve Hólaskjol qui est parcourue de multiples torrents et rapides.
J’arrive enfin à Vik sous un temps plus que maussade. Alors, après le repas, je pars faire un tour au musée de Skógar qui donne un aperçu des outils et conditions de vie en Islande dans le passé. Juste à côté il y a la cascade de Skógarfoss mais il y a tellement de monde que je renonce et essaierai d’y retourner demain de très bonne heure. Je fini la journée sur la plage de Vik et renoue connaissance avec mes amis les macareux.
Tu n’es pas allé voir les colonnes basaltiques ? OK il doit y avoir foule… impossible de prendre des photos des orgues uniquement sans personnes dessus, devant… etc… Bonne route !
Non, il’faut bien que je m’en garde un peu pour mon prochain séjour!