Hé bien pour une fois, nuit calamiteuse.
Déjà que la journée précédente s’était passée dans le vent et la poussière, un vent extrêmement violent s’est levé vers 1H du matin. Un vent tellement violent que j’étais pas mal secoué dans ma tente et que j’ai été obligé de me coucher au milieu de la tente pour ne pas être trop balloté. Une petite accalmie vers 2h30 m’a fait croire à une amélioration mais que nenni, peu de temps après le vent reprenait de plus belle. Bref nuit hachée et peu reposante. Quant à mon guide qui lui dort dans la tente de toit, cela à été pire!!
Donc au petit matin, déjeuner tant bien que mal, pliage du camp en maîtrisant l’envolée de nos affaires et en route pour la Galton Gate, porte Ouest pour entrer dans le parc National d’Etosha.
Comme le reste de la Namibie, le parc et les animaux qu’il abrite souffrent de la sécheresse, il n’y a pratiquement plus de feuilles sur les arbres et le peu d’herbe qui subsiste est jaune grillée. l’aspect desséchée de la végétation auquel s’ajoute la poussière qui recouvre tout, donne un paysage quasi en noir et blanc assez peu réjouissant.
De la Galton Gate à Hallali il y a 270 km, donc plusieurs heures de route nous attendent avec un arrêt à Okaukuejo après 195km pour le repas de midi (le parc est vraiment grand)!
Sur notre trajet nous rencontrons : éléphants, girafes, springboks, steinboks, bubals, gnous, zèbres des plaines, rhinocéros blancs, lions et une première pour moi: 2 ratels (famille des mustilidés comme la belette mais beaucoup plus massif avec ses 7 à 16kg) et 1 oryctérope (genre de fourmilier). Nous rencontrons également un aigle Bateleur en train de se repaitre d’une carcasse de springbok tué par un autre prédateur (probablement un lion selon Paulus).
Arrivés à Hallali, montage du camps, douche, rasage et petit tour au coin d’eau ou je peux voir 2 rhinocéros blanc (donc un juvénile) ainsi qu’une girafe et …. plein de touristes!