• Cambodge 2025: jour 1

    Me voici arrivé au Cambodge pour un séjour de 11 jours organisé par la Société des Amis du Musée Guimet.
    Il s’agit d’un voyage de groupe, formule dont je ne pratique pas en temps normal. Mais comme les participants sont tous également adhérents à la Société j’ai fait le Paris que cala serait jouable puisque nous partageons le même intérêt pour les arts.
    Ma plus grande inquiétude vient du programme que je trouve très,  voire trop chargé.
    Le survol en avion au dessus du Calbodge a révélé de grosses inondations mais cela est peut-être normal puisque la saison des pluies vient de s’achever…enfin je crois.
    Une fois les formalités frontalières achevées, direction notre premier hôtel ou nos chambres sont prêtes ce qui n’était pas prévu.  Cela me donne la possibilité d’une bonne douche après 23h de voyage.
    Nous nous rendons ensuite à l’ambassade de France ou nous sommes reçus par l’ambassadeur et pouvons échanger avec lui sur la collaboration culturelle France-Cambodge autour d’un buffet.
    Après une petite promenade dans le parc de l’ambassade nous prenons la direction du Palais Royal.
    C’est un grand site regorgeant de temples, statues, fresques mais nous allons malheureusement trop vite pour pouvoir admirer toutes ces merveilles.
    Après cette visite nous allons voir une association qui perpétue la tradition du Ballet Royal.
    La séance commence par une explication de quelques gestes et surtout du fait que chaque émotion se traduit dans ces danses par des gestes et postures.
    Nous regardons ensuite un documentaire sur la renaissance des ces danses après le terrible épisode des khmer rouges.
    Puis, comme un récapitulatif,  deux danseuses nous font une démonstration.
    Nous sommes ensuite conviés à  un petit buffet impromptu (pour nous) avant d’aller…. prendre notre repas du soir.
    Ensuite direction l’hôtel pour un repos indispensable

  • Cambodge 2025: jour 2

    La nuit fut réparatrice grâce à  9h00 de sommeil quasi ininterrompu.

    Ce matin nous prenons la route pour Battanbang.

    Sur le trajet nous nous arrêtons à Oudong, ancienne capitale, qui abrite la nécropole royale ainsi que des reliques de Bouddha. Les plus anciens monarques sont enterrés en haut, leur successeurs voient leurs sépultures s’échelonner plus  bas. A noter en haut le temple des 1000 bouddhas qui en fait rassemble une multitude de sculpture à son effigie.

    Le prochain arrêt à lieu au village lacustre de Kampong Luong ou nous partons nous balader en bateaux pour avoir une vision, forcément parcellaire, de ce village et de la vie de ses habitants. Plusieurs nous font d’ailleurs des gestes de bonjour lorsque nous passons.

    L’arrêt suivant a lieu a Pursat dont l’une des spécialités est la sculpture. De l’autre côté de  l’avenue ont lieu des funérailles.  L’occasion pour moi de me faire expliquer l’importance des funérailles dans la culture cambodgienne. Il apparaît que c’est une cérémonie essentielle ou tous, familles, parents, voisins, se rendent pour témoigner leur support a la famille du défunt.  Selon le statut social du décédé,  ces funérailles peuvent durer jusqu’à cette jour avec l’implication d’un voyant qui déterminera le jour lee plus propice pour commencer la cérémonie.

    Au milieu de la route, sur le terre-plein, du riz qui avait été mis à sécher est mis en sac pour aller au décortiquage.

    Ensuite, route un petit peu longue pour rejoindre Battambang et nôtre hôtel.

  • Cambodge 2025 : Jour 3

    Nous débutons la journée par la viste d’une fabrique artisanal de galettes de riz.

    Une découverte pour moi même si je fais des nems depuis plus de 40 ans.

    La pâte à  galette de riz est une pâte très liquide fait à  partir de riz trempé une nuit puis broyé.

    On chauffe une gamelle d’eau sur laquelle on met un tissus (coton) pour étaler une fine couche de pâte que l’on recouvre trente secondes avant de l’enlever et de la mettre à sécher 48h sur une claie de bambou huilée et humidifié.
    L’eau est chauffée avec les écorces de riz qui sont ensuite réutilisées, par exemple, pour amender les sols. A savoir que 50 galettes coûtent environ 1$.

    Ensuite nous dégustons quelques nems très simples (pousses de soja dans une galette de riz) préparées et frites devant nous.

    Deuxième étape de la journée le marché au poisson fermenté.  On y fabrique du pâté de poisson et du nuoc mam.
    Le processus est très proche de la lacto-fermentation: alternance de couches de poisson et de couches de sel. On met des poids par dessus. Le liquide qui émerge servira a faire du nuoc mam, lorsque le poisson aura rejeté toute son eau on laisse fermenter et on obtient du pâté de poisson (bon, là on n’a pas goûté!).

    Ensuite nous visitons deux pagodes, Wat Slaket et Wat Ek Phnom, les deux sont très intéressantes,  nous rentrons dans le vif du sujet.

    Étape suivante une maison de bois traditionnelle centenaire et toujours habitée par la même famille. Le vieux monsieur est charmant et nous explique l’organisation de la maison (y compris le quartier des servantes).

    Une petite balade dans Battambang clôture la journée.

    Nous constatons en allant au restaurant pour notre repas du soir que c’est la fête à Battambang avec concert et défilé de mode. Après le repas nous rejoignons notre bus au son de la macarena!

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  • Cambodge 2025: Jour 4


    Aujourd̀hui est un grand jour puisque nous nous rendons à Siem Reap, autrement dit Angkor, site de 400km², centre et capital de l’empire khmer dont l’apogée se situe au XVème siècle suivi d’un effondrement plus ou moins rapide avec différentes occupations et ingérences étrangères jusqu’à la mise en place du protectorat Francais qui permis au debut du XXème siècle la retrocession par le Siam (Thaïlande) au Cambodge de trois provinces dont celle de Siem Reap.

    Après un trajet de près de 2h30, notre repas de midi pris et un nouveau guide, spécialiste du site nous ayant rejoint, nous voilà à Angkor Vat.

    Le site, malgré une pluie persitante tient toutes ses promesses et au delà.

    Construit au XIIème siècle sous le règne de Suryavarman II le temple respecte une orientation Est-ouest (l’Est représentant la vie (lever du soleil), l’ouest la mort (coucher du soleil).

    Angkor Vat signifie la ville qui est un temple et c’est le temple-montagne le plus majestueux construit par un souverain khmer (même si d’autres temples sont plus grands, ils ne sont pas des temples-montagne).


    Nous parcourons assez longuement le site et en particuler les fresques qui entourent le temple et representent tour à tour (si j’ai bien compris): une frise représentant la bataille de Mahabarhata, une frise de procession royale de Suryavarman II relatant le conflit avec le Royaume Cham (centre du Vietnam actuel), une frise sur le paradis et les enfers avec, comme souvent lorsque l’on parle d’enfer, une balance pour juger les morts et une petite spécificité khmer: il y a 32 enfers et chacun d’eux promet des tortures et sévices élaborés. La dernière  est le baratage de l’océan de lait avec Vishnu, 92 asuras (anti-dieux), 88 devas (devatas.. dieux…), la montagne Mandara pour servir de barate, le serpent Vasuki comme corde de baratage, la tortue Kurma, avatar de Vishnu… bref que du beau monde pour fabriquer l’amrita indispensable pour conserver la supériorité des dieux sur les anti-dieux… pour la suite, une petite recherche sur internet clôturera l’histoire (ça, c’est du teasing!).

    Ensuite visite du sanctuaire central, escaliers raides mais tour des galeries intéressant avec des beaux points de vue sur la pointe du sanctuaire (cella) ou des niches ont été aménagées lorsque le temple a été converti au bouddhisme et qui abritent des bouddhas dont un allongé.




  • Cambodge 2025 : jour 5

    Aujiurd’hui, grosse journée de découverte.

    Nous commençons par un petit rappel sur les deux grandes voies du bouddhisme:
    – Le Petit Véhicule application stricte des préceptes bouddhiques,
    – Le Grand Véhicule: plus soupple, plus arrangeant avec les préceptes,  s’appuie sur des intercessions tels les boddhitsavas qui reculent leur accès au nirvana pour aider les autres adeptes.

    Le temps que notre guide nous rappelle tout cela, nous arrivons à Angkor Thom et le Bayon. Il s’agit du temple d’état de Jayavarnam VII, temple bouddhiste. Dernier grand temple construit, c’est celui qui s’est dégradé le plus vite.

    Nous rentrons sur le site en franchissant les douves grâce à une allée bordée d’un côté par des démons grimaçants et de l’autre parc des dieux souriants.

    Le temple est une représentation religieuse du royaume avec ses têtes pointées vers les 4 points cardinaux pour le protéger dans toutes les directions avec, au centre, la figure tutélaire du rauyaume: Bouddha.

    Ce temple nécessitait un important personnel: prêtres, serviteurs, artisans, riziculteurs…

    Il représente également le barratage de l’océan de lait avec au centre le mont Meru comme baratte, le serpent dont le corps court d’un bout à l’autre et les autres participants au barratage  se répartissant au milieu de tout cela.

    Après la prise temporaire d’Angkor par les Chams, Jayavarman VII fit établir des remparts autour d’une partie du site et fit creuser des doutes.

    Avec des explications d’un archéologue de l’Ecole Française d’Extrême Orient, nous parcourons plusieurs bas reliefs symbolisant tour à tour des scènes de défilé militaire, de bataille contre les Chams, de commerces (tenus par des chinois)  avec quelques points remarquables comme le sacrifice d’un bœuf, le combat de deux sangliers domestiques, des chars à bœufs, des crocodiles s’en prenant à des guerriers tombés de leurs embarcations….

    Nous enchaînons avec le Bapong, construit au XIème siècle par Suryavarnam I, d’obédience Shivaïste mais contenant des scènes Vishnuïste.

    Temple montagne orienté Est-Ouest, il s’effondre pendant sa construction et est renforcé par des contreforts qui s’intégreront ensuite pleinement au temple. Il deviendra ensuite un sanctuaire Bouddhiste dont les Thaïs entreprendront la destruction pour édifier un grand Bouddha couché. Démantèlement interrompu par la mise en œuvre du protectorat Français. Le temple fut ensuite entièrement restauré avec une fin des travaux en 2011/2012.

    Nous visitons ensuite le Ta Prohm et ses arbres étrangleurs.

    Ensuite direction le Baraï et le Mebon Occidental. Îlot au centre du Baraï, il est lui même composé de digues intérieures avec un lac et un îlot au centre où se trouvait une statut du Bouddha couché en bronze actuellement a New-Yord après avoir été exposé à Paris et avant de revenir definivement au Cambodge. Tout cela est en cours de restauration donc pas grand chose a voir si ce n’est une agréable balade en bateau.

    Nous nous rendons ensuite à la pagode Svay Romirt pour une petite célébration et bénédiction bouddhiste (un moment de sérénité) .

    Repas du soir pris  dans le cadre d’un dîner spectacle avec danses Canbodgiennes suivant soit populaire, soit dans la tradition du Ballet Royal…. Top!

  • Cambodge 2025 : Jour 6

    Tout d’abord je voudrais revenir sur ma relation du jour 4 et le baratage de l’Océan de lait avec les 92 asuras (anti-dieux), 88 devas (devatas.. dieux…). Le nombre de chacun d’eux ne doit rien au hasard.
    92 est aussi le nombre de jour séparant le solstice d’hiver de l’équinoxe de printemps et 88 le nombre de jours séparant l’équinoxe du printemps du solstice d’été. Ajoutez à cela que la hauteur du soleil dans le ciel  varie entre ses périodes, cela explique pourquoi l’équilibre de force entre asuras et devadas ne peut être obtenu avec un nombre égal (les dieux sont plus forts… normal!).

    Revenons donc au présent et à une découverte dont je rêvais depuis un bon moment, celle de la rivière aux 1000 lingas.

    Il s’agit de lingas, incarnations du dieu Shiva, sculptés dans le lit de la rivière. Le but était que cette eau, qui devait alimenter les sites d’Angkor devienne sacrée,  au même titre qu’est sacrée l’eau du Gange.

    Réalisée aux X et XIème siecles cette rivière se trouve sur le plateau de Phnom Kulen et plus précisément sur le site archéologique de Kbal Spean.

    Nous visitons ensuite les temples de Bantey Srey, très bien restauré et qui aurait mérité un peu plus de temps, puis le temple de Bantey Samre dont la visite sera un peu perturbée car les pluis récentes ont laissé des parties légèrement inondées.

    Puis découverte du Musée National d’Angkor que nous ne faisons que survoler car je pense qu’il faudrait au moins 2 demi-journées pour tout voir. C’est un musée extrêmement bien fait, agréable, avec des panneaux d’information que je trouve remarquables tout comme les œuvres rassemblées ici.

    Après un passage rapide à l’hôtel pour une douche à la fois méritée mais surtout nécessaire, direction le restaurant pour le dîner avant de découvrir un cirque cambodgien.

    Le spectacle de cirque, présenté si j’ai bien compris par des élèves de l’école « Phare, The Canbodgian circus », fût étonnant et émouvant car basé sur l’histoire Cambodgienne de ces dernières décades y compris la période Khmers rouges et ses séquelles psychologiques pour les survivants. Le tout sans misérabilisme larmoyant ni ostentation mais en montrant bien la violence de l’époque. Le spectacle s’est fini par un appel au vivre ensemble plus que bienvenu.

  • Cambodge 2025: Jour 7

    Après le petit déjeuner, nous commençons notre journée avec le temple de Bang Mealea. Il aurait servit de modèle structurel à Angkor Wat et démontre le syncrétisme réalisé entre les cultes de Shiva et de Bouddha. Il fut victime des iconoclastes  anti-bouddhistes vers le XIIème siecle (si j’ai bien compris).

    Le temple est détruit et, pour moi, son principal intérêt est de prendre conscience des efforts qui furent nécessaires pour restaurer les autres temples qui étaient,  plus ou moins, dans le même état!

    Direction ensuite le site de Kohker, ancienne capitale de l’Empire au Xème siècle sous Jayavarman IV et abritant une vingtaine de temples sur 60ha.
    Appelée la cité des lingas, symbole phallique représentation/ incarnation de Shiva. Notre guide en profite pour une petite parabole sylvestre sur la trinité Shiva, Vishnu et Brahma, Shiva étant la feuille, Vishnou le tronc et Brahma les racines. Toutes trois représentant ainsi tout le cycle de la vie!

    Nous commençons par le temple de Prasat Pram, construit en brique et dont les tours sont enserrées par des arbres étrangleurs dont les racines maintiennent la structure tout en la détruisant petit à petit.

    Nous allons ensuite vers le temple central, un temple pyramide dont le mur d’enceinte est couronné de sculptures de fleurs de lotus fermées. 167 marches nous emmènent au sommet pour une vision à 360º de la canopée environnante. Rien d’autre de visible que les arbres, il devait en aller autrement du temps de sa splendeur.

    Prochain arrêt le temple de Preah Khan, niché au sein d’un grand baraï. Edifié sous Jayavarman VII, c’était une forteresse militaire avant son couronnement.

    A l’entrée du site il y a une magnifique statue d’un Bouddha à  4 faces, en fait 4 statues accolées, impressionnant.

    Le temps de rejojndre notre prochain temple, notre guide en profite pour nous rappeler les quatre vertues du bouddhisme: amour, compassion, empathie, équanimitée et les quatre éléments négatifs: égarement intellectuel, violence, volupté et cupidité.

    Dernier arrêt près d’un petit temple qui contient un naga sculpté sur ces deux faces: la divinité Garuda chevauchant le Naga d’un côté et les  têtes de serpent de l’autre et dont les murs de soutènement de l’allée d’accès sont sculptés d’oies sacrées.

    Fin des visites et j’espère ne pas avoir mélangés noms et descriptions car le nombre de temples est hallucinant!

    Fin de la journée avec une longue …très  longue route vers notre hôtel qui se révèle plus clinquant qu’autre chose et dont le repas est, dirons nous charitablement, médiocre.

  • Cambodge 2025 : Jour 8

    Déjà le 11 Novembre et le 8ème jour de notre périple Cambodgien.

    Aujourd’hui départ volontairement tardif, 9h, pour le site pré Angkorien de Sambor Prei Kuk édifié au VIIème siècle. Il s’agit d’un complexe de 150 temples et templions (nous ne les visiterons pas tous) répartis sur 186 ha (que nous ne parcourrons pas non plus intégralement!).

    Nous commençons pas la tour centrale de Prasat Tao, construite en briques sur un plan carré avec 4 entrées, gardée par des lions et consacrée à Shiva.

    Ensuite nous allons voir le Prasat Yeay Poan entouré par des templions et dédié à  Shiva.

    Puis c’est au tour du Prasat Srang Pea qui est lui dédié a Brahma. Il y a à côté du temple principal un templion consacré à Harihara statue hybride de Vishnu et Shiva (Hari=Shiva, Hara=Vishnu).

    Ensuite le Prasat Chrei prisonnier d’un arbre et de ses racines et, pour finir le Prasat Ashram Maha Russei qui détonne car construit avec des plaques de grès et surmonté d’une dalle!

    Au centre de ces temples, il y avait souvent une statue ou un linga et un système astucieux permettait de conduire à l’extérieur, au bénéfice du commun des mortels qui n’avait pat le droit d’entrer dans l’édifice,  l’eau qui avait ruisselé sur le dieu et qui était dorénavant sanctifiée

    A noter à cette époque une présence et influence perse visible sur les sculptures et certains éléments d’architecture, une princesse Cambodgienne ayant épousé un persan.

  • Cambodge 2025 : Jour 9

    Nous commençons aujourd’hui notre retour vers Phnom Penh.

    Notre nouveau guide nous explique l’importance des Maisons des Dons créées dans les pagodes pour offrir des secours aux sans abris.

    Sur la route nous nous arrêtons dans une plantation d’hévéa, culture introduite par les Français au début du XXème siècle. Très courte balade dans les sous-bois pour en découvrir bogues et graines ainsi que quelques sensitives, ses plantes qui se retractent lorsqu’on les touche (bon il y en a aussi en France mais moi je n’en avais jamais vu).

    Visite ensuite du temple Wat Nokor Bachey, construit par Jayavarnam VII, temple syncrétiste entre l’Indouisme et le Bouddhisme. Nous y trouvons de beaux reliefs tels l’illustration du départ de son palais de Siddharta avant qu’il ne soit Bouddha ou cette statue d’appsara aux lèvres maquillées et coiffée de fleurs de lotus.

    Direction ensuite Phnom Bros, la colline des hommes faisant face à… Phonm Srey la colline des femmes. Nous sommes mis en garde quant à la présence de singes potentiellement agressifs et chapardeurs.
    Le site est très grand, avec de multiples temples et stuppas. J’en retiendrais un grand escalier dont les deux rampes sont ornées chacune d’un grand naga.

    Après un arrêt repas auprès du Mekong dans un restaurant d’application tenu pas un organisme offrant une formation à des orphelins nous voilà partis piur la dernière étape.  L’arrivée dans la capitale nous permet d’apprécier pleinement les embouteillages locaux et sur ,proposition de notre guide, nous choisissons d’aller directement au restaurant histoire de laisser le trafic se calmer un brin!

    Fin de journée un peu festive pour notre dernier soir au Cambodge.

    N’ayant pas fait beaucoup de photos avec mon smartphone aujourd’hui, je me permet d’illustrer cet article avec une photo d’Hélène une de mes camarades de voyage (et photographae émérite).

  • Cambodge 2025 : Jour 10

    Notre dernier jour au Cambodge. Nous quittons l’hôtel vers 9h00 pour rejoindre le Musée National de Phnom Penh.

    Sa construction a commencé en 1917 sous le protectorat Français et il a été inauguré en 1920.

    Le début de la visite guidée commeneé mal car la guide est quasiment inaudible et il faut insister pour que l’agence organisatrice se procure des casques audios.

    Nohs parciurons les différentes salles représentant chacune différentes époques. A noter pour l’époque pre-ankorienne un linga de crystal créé avant le début des représentations anthropomorphiques de Vishnu. De la même période il y a des représentations de la trilogie Vishnu, Shiva et Brahma, de Ganesh, dieu de la connaissance, de la sagesse, de la gouvernance. Il y a également quelques stèles sanscrit du Vème siècle et d’autres en khmer, écriture apparue au VIème siècle. Nous voyons également une statue de Harihara, dieu hybride Vishnu/Shiva avec un chapeau décoré d’un côté et pas de l’autre.
    Autre découverte une statue de ka femme de Shiva qui, dans sa représentation à deux bras s’appelle Huma, est la mère de Ganesh et est gentille alors que avec ses quatre bras, elle devient Duma plus connue peut être sous le nom de Kali et est méchante.

    Une statue présentée a ete appelée lors de sa découverte « le rois lépreux  » car certaines extrémités lui manquaient alors qu’il s’gaut d’une statue du dieu de la mort: Yama
    La guide nous précise également la différence entre les colonnette pré-angkorienne, circulaires, et angkorienne, octogonales.

    Au début de la periode Angkorienne, les statues sont de plus en plus stylistes avec des vêtements décorés et striés alors qu’elles étaient auparavant très réalistes avec des vêtements lisses.

    Je citerais également:
    – une statue hybride, Ardhalarusgrava, déesse de la fertilité,  mélange de Shiva et de Huma,
    – l’adoption sous Javayarman d’un style de statues en mouvement pour symboliser la puissance,
    – des boddhitsavas avec un Bouddha bien visible sur le chignon.

    Bref c’est un musée qui vaut la peine, nullement vieillot avec une seule réserve,  une boutique indigente quasiment sans livres, étrange!

    Après le repas nous allons faire un tour au marché russe, marché ou l’on trouve de tout, souvenirs en tout genre, statuettes, linge, poisson, viande, légumes ainsi que des artisans tels que couturières.  Ce marché couvert est composé de stands séparés par des allées etroites avec un  seul mot d’ordre concentration et une température : très chaud.

  • Cambodge 2025 : Jour 11, le dernier

    Bon, ce dernier jour n’est que voyage de retour vers la France mais j’ai pensé que quelques réflexions générales sur ce voyage pourraient être intéressantes. Elles ne reflètent que mon appréciation personnelle.

    Tout d’abord le programme, riche, voire trop riche a provoqué quelques agacements et mouvements d’humeur. C’est malheureusement trop fréquent lorsque l’agence, veut montrer trop de choses sans forcément comprendre la nature du groupe de touriste concerné. Nous étions tous intéressés par acquérir ou renforcer nos connaissances, si l’on parcourt un musée comme le musée National d’Angkor en 1h je pense que ce but ne peut pas être atteint. Il en a été de même lors de la visite du Palais Royal et de certains sites. Je pense que le proverbe « Qui trop embrasse mal étreint » s’applique parfaitement. Je suis conscient que l’équilibre peut être difficile à trouver mais clairement, il y a eu là des loupés.

    Nous avons eu droit également à quelques petits cafouillages ou début, temps de rodage, mais, l’un dans l’autre, je pense que tout le monde y a mis du sien pour ne pas perturber le fonctionnement du groupe et les horaires fixés.

    Une fois ceci dit, revenons aux apports de ce voyage. Pour moi c’était le premier voyage en Asie et je n’ai pas été déçu par cette découverte du Cambodge, découverte forcément très partielle vu la durée de notre séjour.

    Ce qui m’a frappé est l’ouverture des Cambodgiens, leur sourire facile, la familiarité des enfants, sans arrières pensées mercantiles sauf, et c’est compréhensible aux abords de certains sites très touristiques. Même ouverture d’esprit lors des sollicitations pour faire quelques photos avec eux, quelle différence avec certains pays ou il peut être carrément dangereux de prendre une photo.

    Les guides maintenant, nous en avons eu 3 ce qui peut paraitre beaucoup mais j’ai cru comprendre que sur les sites d’Angkor, l’emploi de guides spécialisés est obligatoire. Le premier , Sopheap nous a donc donné une vision introductive au travers ses rappels de l’histoire du Cambodge, de l’Hindouïsme et du Bouddhisme. Le troisième; Poli, n’a été avec nous que deux jours avec beaucoup de route donc difficile de juger.

    Le deuxième Khemarah fut une perle. Il a montré une connaissance des sites impressionnantes le tout accompagné d’un lyrisme et d’un sens pédagogique incroyables. A cela s’ajoutait une connaissance de la langue Française et une bonne humeur qui a fait de ces visites un réel apprentissage. Je fauterais si je ne mentionnais pas son sens de la parabole, son explication de la différence entre Petit Véhicule et Grand Véhicule dans la religion Bouddhiste restera à jamais dans ma mémoire.

    Et puis pour finir, il y a les chauffeurs, trop souvent laissés dans l’anonymat. Les nôtres furent exemplaires de gentillesse, de ponctualité et de souplesse dans leur conduite, et vu la circulation au Cambodge, c’est à applaudir (et ils le furent).

    Pour finir, une dernière photo prise par une membre de notre groupe, Sophie, merci à elle pour cette belle photo….