Cambodge 2025 : Jour 6

Tout d’abord je voudrais revenir sur ma relation du jour 4 et le baratage de l’Océan de lait avec les 92 asuras (anti-dieux), 88 devas (devatas.. dieux…). Le nombre de chacun d’eux ne doit rien au hasard.
92 est aussi le nombre de jour séparant le solstice d’hiver de l’équinoxe de printemps et 88 le nombre de jours séparant l’équinoxe du printemps du solstice d’été. Ajoutez à cela que la hauteur du soleil dans le ciel  varie entre ses périodes, cela explique pourquoi l’équilibre de force entre asuras et devadas ne peut être obtenu avec un nombre égal (les dieux sont plus forts… normal!).

Revenons donc au présent et à une découverte dont je rêvais depuis un bon moment, celle de la rivière aux 1000 lingas.

Il s’agit de lingas, incarnations du dieu Shiva, sculptés dans le lit de la rivière. Le but était que cette eau, qui devait alimenter les sites d’Angkor devienne sacrée,  au même titre qu’est sacrée l’eau du Gange.

Réalisée aux X et XIème siecles cette rivière se trouve sur le plateau de Phnom Kulen et plus précisément sur le site archéologique de Kbal Spean.

Nous visitons ensuite les temples de Bantey Srey, très bien restauré et qui aurait mérité un peu plus de temps, puis le temple de Bantey Samre dont la visite sera un peu perturbée car les pluis récentes ont laissé des parties légèrement inondées.

Puis découverte du Musée National d’Angkor que nous ne faisons que survoler car je pense qu’il faudrait au moins 2 demi-journées pour tout voir. C’est un musée extrêmement bien fait, agréable, avec des panneaux d’information que je trouve remarquables tout comme les œuvres rassemblées ici.

Après un passage rapide à l’hôtel pour une douche à la fois méritée mais surtout nécessaire, direction le restaurant pour le dîner avant de découvrir un cirque cambodgien.

Le spectacle de cirque, présenté si j’ai bien compris par des élèves de l’école « Phare, The Canbodgian circus », fût étonnant et émouvant car basé sur l’histoire Cambodgienne de ces dernières décades y compris la période Khmers rouges et ses séquelles psychologiques pour les survivants. Le tout sans misérabilisme larmoyant ni ostentation mais en montrant bien la violence de l’époque. Le spectacle s’est fini par un appel au vivre ensemble plus que bienvenu.

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