Aujourd’hui j’ai décidé d’aller voir la cascade de Ofærufoss ainsi que la faille de Eldgjá. Comme je n’ai pas encore en tête la géographie Islandaise, j’ai réalisé hier soir que j’allais refaire en gros la même route mais en poussant plus loin.
Donc je repasse à proximité de Landmannalaugar, sors du parc et franchit mon premier gué la journée je n’ai pas vraiment compté mais je pense qu’il y en a une dizaine jusqu’à ma destination.
Le temps qui depuis ce matin était couvert se met à la pluie et c’est dans les nuages que j’arrive à destination. Pluie et nuages signifie ne rien voir et aucune photo exploitable possible.
J’opte donc pour me rendre dans mon nouveau logement à Landmannahellir qui n’est d’ailleurs pas très loin de Landannalaugar. Landmannanellir est un site de camping avec en plus quelques bungalows et dortoirs. Faute d’hébergements disponibles dans le coin à l’époque où Claire m’avait organisé ce voyage, c’est en dortoir pour une nuit qu’elle m’avait réservé mon étape.
Bon, disons le tout de suite, je ne suis pas enthousiasmé par ce que je découvre. il y a 4 lits de 1 personne plus 2 lits de 2 personnes tout cela dans un bungalow de tout au plus 4×4 mètres. Les WC sont à l’extérieur à une trentaine de mètres et les douches encore plus loin. Il y a éclairage électrique et feux a gaz mais pas de prises de courant. Il n’y a pas non plus de réseau téléphonique, il faut grimper sur les montagnes environnantes ou bien s’éloigner du camp. Et bien sûr pas de wifi, ce compte rendu journalier ne sera donc posté que demain. Bon, on fera avec car ce n’est que pour une nuit mais c’est vrai que l’on s’habitue à son petit confort, trop peut-être, et à pouvoir communiquer sans contrainte, trop surement.
Je décide de déjeuner et de me faire chauffer de l’eau mais je ne réussis pas à allumer l’allume-gaz. Heureusement j’ai toujours un briquet dans la trousse de toilette et voilà de nouveau un repas équilibré: thé, pain de mie, fromage, chips et pomme!
Ensuite, malgré le temps maussade, je pars faire une longue promenade de 8 à 10 km qui me permet de constater de visu l’érosion due aux randonneurs. Je réussis au retour, à 2km de l’arrivée, à me tordre la cheville. De retour au bungalow et après un peu de repos, la douleur semble se calmer… à suivre.
Côté animaux, j’ai surpris ce matin une famille de cygnes chanteurs ainsi que, de nouveau, cet après-midi, ce que je pense être un pipit farlouse, à vérifier lorsque j’aurais de nouveau du réseau
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