Aujourd̀hui est un grand jour puisque nous nous rendons à Siem Reap, autrement dit Angkor, site de 400km², centre et capital de l’empire khmer dont l’apogée se situe au XVème siècle suivi d’un effondrement plus ou moins rapide avec différentes occupations et ingérences étrangères jusqu’à la mise en place du protectorat Francais qui permis au debut du XXème siècle la retrocession par le Siam (Thaïlande) au Cambodge de trois provinces dont celle de Siem Reap.
Après un trajet de près de 2h30, notre repas de midi pris et un nouveau guide, spécialiste du site nous ayant rejoint, nous voilà à Angkor Vat.
Le site, malgré une pluie persitante tient toutes ses promesses et au delà.
Construit au XIIème siècle sous le règne de Suryavarman II le temple respecte une orientation Est-ouest (l’Est représentant la vie (lever du soleil), l’ouest la mort (coucher du soleil).
Angkor Vat signifie la ville qui est un temple et c’est le temple-montagne le plus majestueux construit par un souverain khmer (même si d’autres temples sont plus grands, ils ne sont pas des temples-montagne).
Nous parcourons assez longuement le site et en particuler les fresques qui entourent le temple et representent tour à tour (si j’ai bien compris): une frise représentant la bataille de Mahabarhata, une frise de procession royale de Suryavarman II relatant le conflit avec le Royaume Cham (centre du Vietnam actuel), une frise sur le paradis et les enfers avec, comme souvent lorsque l’on parle d’enfer, une balance pour juger les morts et une petite spécificité khmer: il y a 32 enfers et chacun d’eux promet des tortures et sévices élaborés. La dernière est le baratage de l’océan de lait avec Vishnu, 92 asuras (anti-dieux), 88 devas (devatas.. dieux…), la montagne Mandara pour servir de barate, le serpent Vasuki comme corde de baratage, la tortue Kurma, avatar de Vishnu… bref que du beau monde pour fabriquer l’amrita indispensable pour conserver la supériorité des dieux sur les anti-dieux… pour la suite, une petite recherche sur internet clôturera l’histoire (ça, c’est du teasing!).
Ensuite visite du sanctuaire central, escaliers raides mais tour des galeries intéressant avec des beaux points de vue sur la pointe du sanctuaire (cella) ou des niches ont été aménagées lorsque le temple a été converti au bouddhisme et qui abritent des bouddhas dont un allongé.


